Dette mondiale : Le FMI prophétise-t-il un désastre économique ?

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C’est dans l’indifférence générale des médias que le FMI vient d’annoncer les chiffres de la dette mondiale. Absolument faramineux, ils s’élèvent à 225% du poids de l’économie mondiale (PIB), soit 152 000 milliards de dollars ou 137 500 milliards d’euros. En 2002 avant la crise financière, la dette ne représentait « que » 200%, soit une croissance alarmante de 25%. De quoi mettre en ébullition tous les agités qui nous prédisent une fin du monde imminente après un effondrement monétaire généralisé, en notre époque de retour de la Guerre froide...

Essentiellement le fait des pays riches, cette dette nous interroge et nous incite à nous tenir prêts à toute éventualité, même les plus dramatiques. Nous avions déjà parlé des stratégies à adopter individuellement et collectivement pour résister à un effondrement de l’économie et avions commenté un des derniers messages de feu le pasteur Wilkerson. Mais redisons-le avec force : malgré la menace plausible d’une guerre civile en France, le salut ne viendra pas en cédant à la tentation de l’autodéfense ou en s’initiant au « survivalisme » à l’Américaine. On me murmure depuis quelques temps (je ne citerai pas de noms) que certaines communautés dans nos rangs amasseraient même des armes « de chasse ». Je suis au contraire convaincu que ce seront nos actes de miséricorde et de compassion, le don de nos biens, le partage de notre nécessaire voire même de notre minimum vital qui déclencheront les miracles du Dieu qui pourvoit.

Car Il nous a averti d’avance qu’au temps de la fin, le salaire d’un jour suffirait uniquement à payer la nourriture d’un jour. Et que faire lorsque les provisions viendront à manquer ? Consommer pour nous-mêmes et nos proches ce que nous aurons « mis de côté » en raillant la folie de ceux qui n’auront pas fait de provisions ? Ce même verset d’Apocalypse 6:6 nous indique un chemin : « ne touchez pas à l’huile et au vin ». L’huile, image du Saint-Esprit et le vin, double symbole de déchéance et d’alliance avec Dieu, resteront là, présents et disponibles à qui désire fuir la réalité ou choisir d’entrer en contact avec la grâce de Jésus-Christ.

C’est quand on écrase une fleur qu’elle rend son parfum; de la même façon, c’est pour les temps de crise que Dieu nous met à part. C’est pour rayonner au milieu des désordres, pour être des lumières dans les ténèbres, pour amener la vie là où règne le désespoir. Crises, pestes et catastrophes naturelles ne sont pas à redouter pour le disciple de Jésus-Christ : c’est là qu’il est le meilleur puisqu’il est partenaire de l’Esprit saint ! Force est de constater que les Chrétiens sont, de toutes les religions du monde, ceux qui sont les plus actifs dans l’humanitaire, comme ces derniers jours en Haïti. Au moment où l’économie mondiale semble au bord d’une nouvelle crise qui précipiterait nos contemporains dans le désarroi, où tout semble plus que fragilisé par des conjonctions de risques, soyons prêts. Ayons « nos reins ceints et nos lampes allumées ». Rompons avec tout péché conscient. Réparons tout tort, pardonnons toute offense, demandons pardon à toute personne que nous aurions offensée et prêtons l’oreille pour nous rendre disponible des fois que nous entendions le Seigneur dire ce qu’il dit un jour au plus insignifiant des ânons : « le Seigneur en a besoin ».


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